Comment est née la plaque d’immatriculation ?

La plaque d'immatriculation

Vous en croisez tous les jours et en avez une aussi accrochée à l’arrière de votre voiture, mais ne vous êtes peut-être jamais posé la question de savoir comment été née la plaque d’immatriculation. Une pratique qui ne date pas d’hier et que nous allons vous raconter.

 

À quoi sert la plaque d’immatriculation ?

Si aujourd’hui il est possible de commander sa plaque d’immatriculation chez des professionnels comme plaque-immatriculation-auto.com ce n’a pas toujours été le cas et il était même possible de circuler sans plaque d’immatriculation. La plaque a pourtant un rôle essentiel d’identification d’un conducteur ou d’un véhicule qui permet notamment aux forces de l’ordre de faciliter le travail de recherche lorsqu’un véhicule est impliqué dans un délit. Il est ainsi possible de faire le suivi plus facilement des véhicules au sein d’un fichier commun que l’on appelle le SIV. Mais ça, nous y reviendrons plus bas, car il est intéressant tout d’abord de savoir comment sont nées les plaques d’immatriculation.

 

D’où viennent les plaques d’immatriculation ?

La plaque d’immatriculation prend ses origines en 1901. Elle était nécessaire pour pouvoir circuler sur certaines voies publiques et c’est de cette façon que ce système d’identification a été conçu. À l’époque, on parlait plutôt de plaques minéralogiques puisque c’était l’Administration des mines qui était en mesure de délivrer une plaque d’immatriculation au XXe siècle. Devant l’efficacité du processus et son utilité, les plaques ont été peu à peu étendues à l’ensemble des véhicules et du territoire concernant aussi bien les voitures que les deux roues ou encore les poids lourds (plus d’informations sur les véhicules sur le blog 123automoto). Les formats de numérotation ont aussi été différents au fil des années, mais depuis 2009, c’est un format unique qui est proposé et qui semble ne plus être voué à changer.

 

Les plaques d’avant 2009

En effet, avant 2009 la plaque d’immatriculation était attribuée en fonction de son conducteur et devait donc être changée à chaque revente d’un véhicule d’un particulier à un autre. Aujourd’hui, ce sont les véhicules qui ont leur numéro d’immatriculation et c’est simplement le nom du conducteur qui sera changé et accolé au numéro d’immatriculation en question lors d’une acquisition auprès du Système d’Immatriculation des Véhicules ou SIV qui est le fichier regroupant les différentes immatriculations des véhicules français. Les plaques sont donc aujourd’hui pensées sur le même modèle avec une série de chiffre et de lettres au format « AB-123-CD ». Elles disposent également d’un cryptogramme de l’Union européenne et d’un « F » pour la France du côté gauche. Côté droit, on pourra retrouver le code départemental ainsi que le nom et l’emblème du département.

D’ailleurs, si auparavant il était possible de s’énerver sur un automobiliste pour ses origines départementales, le code départemental ne signifie plus grand-chose puisque chacun est libre de choisir celui qu’il souhaite et si un particulier achète une voiture d’occasion dans un autre département il se retrouvera certainement avec un autre code départemental que le sien. Bien entendu, puisqu’il est possible de choisir son code départemental sans restriction (un article sur le sujet ici), il sera possible de faire refaire sa plaque d’immatriculation pour y apposer le code souhaité. Un changement qui peut paraitre anecdotique, mais il semble que de nombreux Français soient attachés à ce code et tiennent à pouvoir afficher leur appartenance à un département par le biais de leur plaque d’immatriculation.

 

La plaque d’immatriculation est donc loin de dater d’hier et a beaucoup évolué au fil des années. Le système actuel semble répondre aux attentes du gouvernement, des forces de l’ordre et des citoyens et ne devrait à priori plus subir de changement pour le moment.

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